Extrait du rapport : « Les conséquences du carnage sur la vie de la population sont insupportables. En effet, la plupart des citoyens du territoire et ville de Beni sont traumatisés pour avoir vécu directement ou indirectement l’assassinat d’un proche, d’un voisin, d’un ami, d’un parent, un collègue de classe,… D’innombrables ménages estimés à plus ou moins 14 432 sont toujours déplacés et ont grandement besoin d’une assistance humanitaire. Les familles d’accueil de ces ménages déplacés méritent elles aussi, une assistance humanitaire conséquente pour avoir supporté la charge des ménages déplacés pendant une année. Les formations sanitaires et les institutions scolaires de la contrée ont du mal à fonctionner parce que la population de la région , dans sa pauvreté criante, n’est à même de payer ni les factures des soins médicaux, ni les frais scolaires. Principale cause: la déstabilisation avérée de l’économie locale suite surtout à l’accès impossible aux champs alors que l’agriculture est l’activité principale dans la contrée. »

Lisez le rapport: Caritas Béni-Butembo