Résumé
La République démocratique du Congo (RDC) est depuis longtemps en proie à des conflits dans ses régions orientales, où de nombreux groupes armés exacerbent la violence et l’instabilité. La fusion des processus de paix de Nairobi et de Luanda à la suite du sommet conjoint EAC-SADC indique que l’accent est à nouveau mis sur la sécurité humaine dans les efforts de consolidation de la paix en République Démocratique du Congo (RDC). Ce document examine l’importance d’intégrer l’approche de la sécurité humaine dans les initiatives de paix, en soulignant les principes clés tels que l’inclusion, la protection des populations vulnérables, les réformes de gouvernance et les mesures de confiance. En donnant la priorité à la sécurité humaine, les dirigeants régionaux peuvent ouvrir la voie à une paix durable en République Démocratique du Congo (RDC), garantissant en fin de compte la sécurité et le bien-être de sa population.
Introduction
La République démocratique du Congo (RDC) est depuis longtemps un foyer de conflit, ses régions orientales étant particulièrement touchées par la violence et l’instabilité (Académie de droit international humanitaire et des droits de l’homme, 2019. pp. 1-3). L’interaction complexe des griefs internes et des influences externes a conduit à un cycle d’insécurité bien ancré (Caparini, 2022. pp. 12-13 ; Holtslag, 2024) qui sape la sécurité humaine – un concept qui englobe la sécurité et le bien-être des individus et des communautés (Fonds fiduciaire des Nations unies pour la sécurité humaine, 2016). En tant que cadre complexe et outil nécessaire à une compréhension commune, l’approche de la sécurité humaine souligne le droit de tous les individus à vivre dans la liberté et la dignité, à l’abri de la pauvreté et de la peur. Elle appelle à des approches axées sur les personnes et spécifiques au contexte, qui protègent et renforcent l’autonomie de tous les individus et de toutes les communautés. La sécurité humaine reconnaît l’interconnexion de la paix, du développement et des droits de l’homme, y compris les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels (Centre de coopération civilo-militaire, 2019, 1-3). À la lumière des développements récents, en particulier le Sommet conjoint de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui s’est tenu le 8 février 2025, il y a un regain d’intérêt pour la priorité accordée à la sécurité humaine dans les processus de paix, notamment par le biais du processus fusionné de Nairobi/Luanda (EAP-SADC, 2025).
La situation sécuritaire dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC)
L’est de la République Démocratique du Congo (RDC) est confronté à des problèmes persistants dus à une multitude de groupes armés, tant locaux qu’étrangers, qui ont exploité les déficits de gouvernance et les disparités socio-économiques (Centre pour l’action préventive, 2025). La présence de plus de 120 milices et groupes armés, dont les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les rebelles du M23, complique le paysage sécuritaire dans la région orientale du Congo (Centre mondial pour la responsabilité de protéger, 2025). En conséquence, la région a été le théâtre d’une violence généralisée, de déplacements et de crises humanitaires, affectant particulièrement les populations vulnérables telles que les femmes et les enfants (Conseil de sécurité des Nations unies, 2024, 21). Le Groupe d’experts du Conseil de sécurité des Nations Unies (2024, 21-22) rapporte que l’aggravation de la crise humanitaire résultant de l’utilisation de l’artillerie lourde et des attaques au mortier sur une zone presque densément peuplée, y compris la périphérie de Goma, a affecté les enfants – dont certains ont été recrutés dans des groupes armés.
La crise humanitaire est encore exacerbée par la récente prise de Goma par le M23. Plus de 700 000 personnes auraient été déplacées en raison du conflit qui sévit sur le site dans l’est du Congo (Behalal, 2025). Malgré de nombreux efforts et appels au cessez-le-feu, les conditions de la paix n’ont pas été réunies (Hajayandi, 2025). En conséquence, le récent sommet conjoint des chefs d’État et de gouvernement, accueilli par la République-Unie de Tanzanie, a souligné l’urgence de s’attaquer à la détérioration de la situation sécuritaire, qui a entraîné des pertes en vies humaines et des souffrances humaines considérables (Karr, 2025). Les dirigeants de la Communauté Africaine de l’Afrique de l’Est (CAE) et de la Communauté de Développement de l’Afrique Central (SADC) ont exprimé leurs condoléances pour les récentes attaques et ont souligné la nécessité d’une action immédiate pour rétablir la paix et la sécurité (Sommet conjoint PAE-SADC, 2025). Ils ont notamment appelé à la cessation des hostilités et se sont engagés à résoudre pacifiquement les conflits par le biais du processus de Nairobi/Luanda.
Le processus de Nairobi : Un cadre pour le dialogue
Le processus de Nairobi, lancé en avril 2022, vise à faciliter le dialogue entre les groupes armés de la République Démocratique du Congo (RDC) et le gouvernement. Il met l’accent sur l’inclusivité, en veillant à ce que toutes les parties prenantes concernées fassent partie du processus de paix (Communauté de l’Afrique de l’Est, 2022). Les principes qui guident le processus de Nairobi se concentrent sur le dialogue, l’appropriation par le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC), le leadership régional de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et le soutien international.
Le processus s’articule autour de deux axes : le dialogue politique et l’exécution militaire – ce qui, dans une large mesure, a conduit à la création de la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) (Azizah & Dafa, 2025, 75-95). Cette double approche reconnaît la nécessité de négocier et, le cas échéant, de mener une action militaire pour désarmer les groupes armés. Toutefois, l’accent reste mis sur le dialogue comme principal moyen de résoudre les griefs et de favoriser la confiance entre les communautés et les parties en conflit.
Le rôle du processus de Luanda
Établi dans le cadre d’une feuille de route plus large pour la paix (Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, 2022), il cherche à neutraliser les menaces posées par des groupes tels que les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) tout en s’attaquant aux causes sous-jacentes du conflit entre les deux nations (Hoinathy, 2023). Le récent accord conclu lors des pourparlers de Rubavu souligne l’importance de la collaboration entre les forces rwandaises et congolaises pour neutraliser ces menaces tout en insistant sur la nécessité d’un retrait simultané des forces étrangères (Asanzi & Hoinathy, 2024).
Le défi réside toutefois dans la dynamique complexe des groupes armés locaux et de leurs relations avec le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda (Maddocks, 2025 & Beloff, 2025, 49-58). Le M23, perçu par la République Démocratique du Congo (RDC) comme un mandataire du Rwanda, complique les négociations, car le gouvernement congolais exige une approche coordonnée du désengagement. Le processus de Nairobi/Luanda peut être présenté comme dans la matrice ci-dessous.
Tableau 1.
Matrice du processus de paix de Nairobi/Luanda
Processus | Unicité | Échec | Opportunités |
Processus de Nairobi | L’accent est mis sur les groupes armés, le déploiement d’une force régionale et un cessez-le-feu immédiat. | Manque de pression militaire sur les groupes armés, problèmes liés à la composition controversée de la force de l’Afrique de l’Est. | Possibilité de cessation immédiate des hostilités, rapatriement des armées étrangères, programme de désarmement et de démobilisation. |
Processus de Luanda | Aborde les dimensions politiques de la RDC et du Rwanda, demande la fin des hostilités et le retrait des mouvements armés. | Absence de suivi des résolutions, poursuite des combats malgré les accords. | Possibilité de normalisation des relations diplomatiques, déploiement de la force régionale d’Afrique de l’Est, fin du soutien aux rebelles. |
Défis généraux | griefs historiques, locaux, nationaux et régionaux, manque de coordination et d’alignement des réponses. | Inefficacité de la pression militaire, scepticisme et manque de légitimité à l’égard de la force de la Communauté d’Afrique de l’Est. | Possibilité de réévaluer les processus de consolidation de la paix en RDC, pression sur la RDC et le Rwanda pour qu’ils cessent de soutenir les groupes armés. |
Source : Adopté à partir des processus de paix de NAIROBI et de LUANDA
Priorité et intégration de l’approche de la sécurité humaine dans les initiatives de paix
Le sommet conjoint la Communauté d’Afrique de l’Est et la Communauté de développement d’Afrique Australe (EAC-SADC) sur le conflit dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) et la fusion des processus de paix de Nairobi et de Luanda ont donné lieu à des initiatives prometteuses. Cette approche intégrée est cruciale pour aborder la dynamique complexe du conflit [voir tableau 1]. Dans cette optique, il est donc important d’examiner les défis profonds et étendus qui découlent du conflit dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). L’intégration de la dimension de la sécurité humaine joue donc un rôle crucial dans ce processus de paix intégré. L’approche de la sécurité humaine, d’une part, fournit un cadre pour identifier et traiter les causes profondes des insécurités (Fonds fiduciaire des Nations Unies pour la sécurité humaine, 2016, pp. 5-10).
D’autre part, elle adopte une approche centrée sur les personnes, globale, spécifique au contexte, orientée vers la prévention, la protection et l’autonomisation (United Nations Trust Fund for Human Security, 2016), contribuant ainsi à répondre à un large éventail d’insécurités auxquelles sont confrontées les communautés de l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Le sommet conjoint a demandé aux chefs des forces de défense de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et ceux de la Communauté de développement d’Afrique (SADC) de fournir une orientation technique sur des questions telles que le cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, la fourniture d’une aide humanitaire et l’élaboration d’un plan de sécurisation pour Goma et les zones environnantes (sommet conjoint CAE-SADC, 2025). Le sommet a également appelé à la reprise des négociations directes et du dialogue avec toutes les parties étatiques et non étatiques, y compris le M23, dans le cadre du processus de Luanda/Nairobi (Sommet conjoint CAE-SADC, 2025). L’inclusion de l’approche de la sécurité humaine dans ce processus intégré renforcera les actions entreprises par les acteurs de la médiation et de la négociation pour parvenir à une paix et une sécurité durable dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). La convergence des processus de Nairobi et de Luanda en un processus unifié de Nairobi/Luanda offre l’opportunité de donner la priorité à la sécurité humaine dans les efforts de consolidation de la paix en République Démocratique du Congo (RDC). Les principes clés qui peuvent enrichir le processus de cette approche et leurs valeurs correspondantes ne sont pas limités à ce qui suit :
- Inclusion et participation des parties prenantes
Il est essentiel d’impliquer toutes les parties prenantes, y compris la société civile et les communautés locales. Leur participation garantit que les initiatives de paix s’attaquent aux causes profondes du conflit et de la souffrance humaine. Dans le même ordre d’idées, on (2013, p. 2) suggère que « la meilleure façon de parvenir à l’inclusivité est de s’engager dans des processus multiples, qui se chevauchent, à différents niveaux de multiples acteurs en même temps ». En outre, Hirbling et Landau (2021, pp. 117) affirment que l’élargissement de la participation aux processus de paix rendra les accords de paix plus légitimes en garantissant que le processus est représentatif d’un ensemble plus large d’intérêts. La prise en compte de cette valeur dans le conflit de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) ne signifie pas seulement l’importance de faire la paix, mais aussi un processus de réduction de l’espace d’engagement pour la paix à la base tout en prêtant attention aux détails des intérêts ainsi qu’à la souffrance des communautés qui sont directement et indirectement affectées.
- Protection des populations vulnérables
L’accent mis par le sommet conjoint sur la crise humanitaire (sommet conjoint CAE-SADC, 2025) souligne la nécessité d’accorder la priorité à la protection des femmes, des enfants et des autres groupes vulnérables. Les processus de paix doivent intégrer des mesures visant à lutter contre la violence sexiste et à soutenir la réintégration des personnes déplacées. Ces efforts nécessitent une forte coordination régionale pour mettre en œuvre des stratégies de réponse humanitaire efficaces qui donnent la priorité à la sécurité, à la dignité et à la résilience. De même, Kewir, Annan, Crawford et Nseidzedze (2024) soulignent l’importance de la protection des civils dans les situations de conflit violent. Ils affirment en outre que la protection des droits, l’accès aux services sociaux et aux ressources, et la promotion d’un environnement plus sûr, stable et juste sont primordiaux. Bien que cela fasse partie de la résolution 1925 et des opérations de la Mission de stabilisation de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) (Conseil de sécurité des Nations Unies, 2010, pp.4), il est nécessaire de mieux coordonner les efforts avec d’autres organismes régionaux pour s’assurer que la sécurité humaine est une priorité.
- Rétablissement de la gouvernance et des capacités institutionnelles
Un processus de paix qui donne la priorité à la sécurité humaine doit inclure des réformes de gouvernance visant à renforcer les capacités institutionnelles, la transparence et l’État de droit. Il est essentiel de remédier aux déficits de gouvernance par le biais d’un dialogue politique inclusif pour instaurer la confiance entre les communautés et l’État. L’accent mis sur les réformes de gouvernance peut soutenir le renforcement institutionnel, en particulier dans des domaines tels que l’application de la loi, la responsabilité judiciaire, les stratégies et l’innovation dans le secteur de la sécurité et la réforme du développement socio-économique (Kartas, 2007, pp. 4-15). En outre, le renforcement des structures de gouvernance locale peut permettre aux communautés de s’engager activement dans les processus de paix.
- Renforcement de la confiance et régionale
Les mesures de confiance, telles que les forums de dialogue communautaire et les initiatives de sécurité communes, peuvent favoriser la confiance entre les parties en conflit et réduire les tensions. L’instauration de la confiance entre les parties en conflit est essentielle à la stabilité à long terme. Le soutien apporté par le sommet aux mesures de confiance favorise le dialogue et la coopération entre les gouvernements, les groupes armés et les communautés locales. La mise en place de forums de dialogue communautaires crée des plateformes de réconciliation, réduisant la méfiance et favorisant l’appropriation locale des processus de paix. En outre, les initiatives conjointes de sécurité dans le cadre de Nairobi/Luanda peuvent contribuer à atténuer les tensions transfrontalières. Cependant, il est nécessaire de s’attaquer à la présence de milices soutenues par l’étranger, de rebelles et aux engagements non linéaires du gouvernement qui affichent des comportements chaotiques dans les décisions de guerre (Man-Byemba, 2023, pp. 91-95). Le renforcement de l’échange de renseignements et la coordination des opérations de sécurité contribueront à réduire la violence et à renforcer les mécanismes d’imposition de la paix.
Conclusion
Le récent sommet conjoint de la CAE et de la SADC marque un tournant décisif dans les processus de paix en République Démocratique du Congo (RDC). En donnant la priorité à la sécurité humaine dans le cadre du processus de Nairobi/Luanda, les dirigeants régionaux peuvent s’orienter vers une approche centrée sur la sécurité humaine qui privilégie l’inclusivité, la protection, les réformes de gouvernance, le développement socio-économique et les mesures de confiance, ouvrant ainsi la voie à une paix durable en République Démocratique du Congo (RDC) et garantissant en fin de compte la sécurité et le bien-être de sa population. Alors que les acteurs régionaux et internationaux continuent de s’engager dans ces processus, l’accent mis sur la sécurité humaine doit rester au premier plan pour favoriser une stabilité et un développement durables dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) et au-delà.
À propos des auteurs
Innocent Byegarazo est conseiller politique à AEFJN. Il défend les droits de l’homme, le renforcement institutionnel et la durabilité afin de promouvoir l’unité et le développement de l’Afrique.
Rodgers Mwansa est conseiller politique en matière de paix et de sécurité humaine. Il possède une vaste expérience en Afrique de l’Est et en Afrique australe et se spécialise dans la justice sociale, la protection des réfugiés et la durabilité de l’environnement.
Références
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