La prise de position récemment publiée par la CIDSE (Catholic Alliance of Development Agencies) sur l’urgence du changement climatique est bien accueillie. AEFJN s’aligne sur les principes, la philosophie et la logique qui sous-jacente à l’exposé de position. Ce qui, entre autres, est frappant, c‘est l’insistance du CISDE sur le changement de paradigme de notre système économique. Comme le dit Albert Einstein en quelques mots : « Aucun problème ne peut être résolu à partir du même niveau de conscience qui l’a créé ». Il s’ensuit qu’un changement de paradigme doit être précédé d’une nouvelle pédagogie de la conscience humaine. AEFJN souligne que l’une des plus grandes erreurs de notre civilisation actuelle est le refus inconscient d’accepter que les humains font partie intégrante de l’écosystème. Il en résulte que les autres membres de l’écosystème ne sont pris en compte qu’en fonction de leur valeur utilitaire. Cette erreur a servi et continue de servir et de soutenir l’état d’esprit capitaliste qui protège nos systèmes économiques actuels et qui a mis la terre au bord d’une catastrophe. Ainsi induite en erreur, notre civilisation ne reconnaît pas que la destruction de l’écosystème équivaut à l’autodestruction. Inversement, la reconnaissance de cette erreur fondamentale signifie également l’acceptation du fait que le système économique dans lequel nous avons vécu au cours des siècles a été corrompu par cette erreur et qu’un changement de paradigme devient impératif. Par conséquent, lorsque l’écologie intégrale deviendra vraiment le fondement de nos systèmes économiques, alors la transition vers l’agro-écologie et les énergies renouvelables trouvera sa place et l’atténuation naturelle du changement climatique se fera en douceur. Cliquer ici pour le texte de CIDSE en Anglais
Dans le même esprit, les évêques référant pour JPIC de six conférences continentales ont appelé à prendre des initiatives ambitieuses et immédiates pour lutter et résoudre les effets dévastateurs de la crise climatique. Ces initiatives doivent être prises par la communauté internationale à tous les niveaux : celui des individus, des communautés, des villes, des régions et des nations.[1]
(Cliquer ici pour lire la déclaration des évêques)
[1] Global Catholic Climate Movement