L’aménagement paysager par les chèvres apporte de l’espoir dans la restauration des écosystèmes indigènes

Quelle est la solution écologique pour lutter contre les espèces envahissantes et les mauvaises herbes qui poussent sur des terrains difficiles ? La réponse est l’aménagement paysager par les chèvres ou le pâturage ciblé. Il existe des raisons environnementales, économiques et biologiques d’utiliser des chèvres au lieu de machines d’aménagement paysager et d’herbicides pour éliminer les espèces envahissantes et favoriser la croissance des plantes indigènes. Sur le plan environnemental, les chèvres ont besoin d’eau, d’ombre et de protection contre les prédateurs pour paître, et non de combustibles fossiles. Les chèvres n’émettent pas de polluants tels que le carbone. Leurs excréments constituent un engrais naturel pour le sol, tandis que leurs sabots aèrent le sol. Avec l’aménagement paysager par les chèvres, il n’est pas nécessaire d’utiliser des
herbicides qui peuvent nuire à d’autres organismes. En mangeant les feuilles et les tiges ligneuses des plantes envahissantes, les chèvres permettent à la lumière et à l’air d’atteindre les plantes et les herbes indigènes, ce qui favorise leur croissance. De plus, en mangeant ces plantes envahissantes, elles stérilisent les graines et le matériel de reproduction des plantes pendant la digestion, ce qui permet de rompre le cycle de repousse des plantes envahissantes. Les chèvres préservent les habitats de la faune sauvage dans une zone de pâturage en mangeant autour des nids d’oiseaux, en évitant les feuilles et les brindilles contenant des cocons et des chrysalides, et en laissant les petites créatures (tortues, crapauds et petits mammifères) s’éloigner de leur chemin.

D’un point de vue économique, le goatscaping est une option viable et rentable par rapport à la main d’œuvre, à l’équipement et aux dépenses en produits chimiques des méthodes traditionnelles d’élimination des plantes invasives.

Enfin, les chèvres sont biologiques. Par rapport aux solutions chimiques, les chèvres ne produisent ni toxines ni polluants. Les chèvres Boer, les chèvres Kiko et les chèvres naines nigérianes sont toutes bien adaptées au pâturage ciblé. Les chèvres sont des brouteurs naturels qui préfèrent les plantes à feuilles larges et à tiges
ligneuses. Ces ruminants mangeront des plantes envahissantes comme le nerprun, le rosier multiflore, la
reine-amère, le lierre anglais, le kudzu, le mélilot, l’ortie brûlante, le sumac vénéneux ou le sumac à vernis. Le pâturage des chèvres témoigne du fait que Dieu a créé les plantes et les animaux pour qu’ils coexistent. Les chèvres mangent autour de la verge d’or, la réservant aux pollinisateurs. Elles ne mangent pas l’asclépiade, qui est la seule nourriture des chenilles du monarque. Les chèvres mangent la plupart des plantes envahissantes jusqu’à 7 pieds de haut, laissant les parties inférieures dans le sol. Les chèvres sont ainsi protégées des vers et autres parasites présents sur les plantes plus proches du sol. Les tiges restantes devront être arrachées
manuellement. Comme les chèvres mangent des plantes non invasives comme les myrtilles, ces plantes
doivent être protégées pendant l’aménagement des chèvres. Ces ruminants évitent le rhododendron qui est très toxique pour eux. En tant que proies, elles doivent être protégées par un système de clôture ou par des chiens, des ânes ou des personnes.

Ces adorables brouteurs apportent l’espoir de recréer des écosystèmes indigènes grâce à leur broutage naturel. En réduisant la croissance des espèces de plantes envahissantes, en créant un sol fertile et en four nissant plus de lumière et d’air pour la croissance des plantes indigènes, les chèvres peuvent à nouveau donner vie à un habitat naturel pour que de nombreuses créatures de Dieu puissent coexister.