Chez nous en Afrique du Nord, l’engagement concret auprès des plus vulnérables que sont nos frères et sœur en situation  d’exploitation et de toute sorte de traite,  se vit dans les choses les plus simples et discrètes, à la suite de Jésus-Christ, car nous sommes une Eglise dans une “mangeoire”, fragile. Nous croyons au bien qui ne fait pas du bruit  et au bruit qui parfois ne fait pas du bien.

C’est dans cette  confiance que nous avons eu le courage d’organiser  deux activités en Eglise    pour nos frères et sœurs en situation migratoire les 27 septembre,  ou nous avons vecu avec eux un après-midi de recollection sur le thème de la 110ème  journée mondiale du migrant et du refugié. Ce fut un temps de  d’écoute et de partage profond. 

Oui,  « chaque migrant ou refugié,  fait l’expérience de Dieu comme compagnon de route,  comme guide et ancre de salut. Il se confie à Lui avant de partir et se tournent vers Lui en cas de besoin… » Ce temps passer le 27 nous  préparait  à vivre ensemble la journée de prière  le 4 Octobre,  fête de Saint François d’Assise et clôture de la saison de la Création  ou nous sommes aussi  invités à espérer et à  agir avec la Création.

 C’est autour de ce décors que nous avons célébré en Eglise la journée mondiale  de prière pour nos frères et soeurs en mouvement. Puisse le Seigneur ouvre nos yeux et nos cœurs, pour que nos rencontres avec ceux  et celles qui sont dans le besoin soient toujours une rencontre avec Jésus. 

Sœur Franceline HIEN (Hydra)